samedi 24 juin 2017

Bourse et Logiciels Libres



QUELQUES UNS DES THEMES ABORDES :

Définition du sujet
Les mécanismes de la bourse
- Comment acheter
- Les ordres de bourse
- La validité
Gestion / suivi de l'actualité
Analyse fondamentale
Analyse technique



1°) Introduction


Attention : si vous n'avez pas de compte DropBox, une boite de dialogue s'affichera lorsque vous voudrez télécharger un des documents proposés sur ce site. Vous pouvez soit vous inscrire, soit cliquer sur la croix pour la refermer et télécharger le document que vous souhaitez.
Vous pourrez vous inscrire sur DB ultérieurement si vous le souhaitez.




*

2° DEFINITION DU SUJET

 

2.1 - LES LOGICIELS LIBRES


Rappelons qu'un logiciel libre est un logiciel que l'on peut :
- copier,
- donner à son voisin
- étudier, modifier, adapter,
- et qui est la plupart du temps gratuit.



Pour trader, gérer un portefeuille boursier, il existe des logiciels commerciaux (Waldata, Prorealtime, etc).
Il existe également des sites web qui proposent leur propre algorithme en ligne.



Des que l'on souhaite sortir un peu des sentiers battus (par exemple si vous avez Linux au lieu d'avoir Windows), la question du libre se pose.



Et en effet, à côté des logiciels commerciaux, il existe de très nombreux logiciels libres de trading :
Eclipsetrader, Quotesviewer, robotrader, yahoo quote, quote trader, finance audience, etc etc.
...
... Mais ces logiciels ... ne marchent pas !



En effet, au départ le logiciel fonctionne ... Mais il faut savoir qu'ils ne fonctionnent que parce que certains sites mettent à la disposition de la communauté les cours de bourse.



Et assez souvent, le site qui diffuse les cours de bourse, (par exemple Yahoo finances) décide de changer le format de mise à disposition des données :
- Ils changent d'algorithme, ce qui vous oblige à modifier vos formules ;
- Ils changent leurs conditions d'utilisation, car ils n'aiment pas le "trading automatique", perçu par eux, à tort ou à raison, comme une façon de se faire de l'argent avec "leurs" données.



Le logiciel ne fonctionnant des lors plus, il faut assurer sa maintenance.
Entre temps le développeur n'a pas forcément le temps de le faire ; et personne d'autre ne s'intéresse à la reprise du projet.
L'on retombe donc dans le même travers que certains logiciels commerciaux, sauf que les plus grands d'entre eux, soucieux d'être pérennes, ont intérêt à assurer la maintenance pour continuer à toucher leur salaire :)



2.2 - GESTION DE PORTEFEUILLE


Le terme de trading est souvent utilisé, mais ce mot peut avoir deux sens :
- Celui d'opérateur de marché  : exemple : Mr K, trader pour la Société Générale ;
- Celui de gestionnaire de portefeuille pour son propre compte.



Nous allons éviter de parler de trading, et préférerons le terme de gestion de portefeuille.

L'opérateur, le boursicoteur (autre terme), espère par son activité, obtenir une rentabilité supérieure à celle proposée par sa banque sur un placement sans risques.



J'ai connu il y a quelques temps un boursicoteur qui avait un portefeuille de 600.000 euros.

Au moment du Krach boursier de l'automne 2008, ce brave homme, par son activité (environ 3 heures de travail par jour), générait tout de même un profit de 10.000 euros par mois, en suivant selon les cas, 5 à 6 actions, toujours les mêmes, du CAC40.

120.000 euros de gains à l'année pour un investissement de 600.000 quand tout dégringole, le banquier ne lui en apporte pas autant.

 A titre de comparaison, sur l'ensemble de l'année 2008 :
- le CAC40 a chuté de 45 %,
- Francfort  a perdu 40,4%,
- Londres 31,5%.
- Les fonds communs de placement proposés par la plupart des banques Françaises : perte moyenne de 28 à 30 % sur l'année.


Notre boursicoteur, de son côté, utilisait avec succès des outils commerciaux classiques, comme prorealtime, car nous avons vu qu'il est difficile de trouver des équivalents dans un domaine qui nous est cher, le domaine du libre.

2.3 LA SOLUTION

L'un des premiers à avoir réfléchi à ce sujet est un certain Peter Ponzo, dont les livres peuvent se trouver sur un célèbre site de vente en ligne.



Peter Ponzo dit "Pietro Gummy", est un professeur de mathématiques canadien, un mec un peu fou (comme tous les profs de maths), mais totalement génial, et avec un humour !!!



Peter Ponzo quand il est parti à la retraite, a réfléchi à comment conserver son pouvoir d'achat, et il a pensé que la bourse serait un moyen efficace.



Peu à peu a germé l'idée de rendre accessible la bourse au moyen de tableaux excel : cela permet :
- d'étudier les formules, de pouvoir les modifier, les adapter, et de comprendre ce que l'on fait,
- de définir exactement les colonnes que l'on souhaite.
- de s'affranchir des logiciels commerciaux.



Cependant ici aussi cette belle idée fut confrontée aux réalités : A l'usage, un tableau excel avec des macros, construit avec excel 2013 32 bits, ne fonctionnera plus sous excel 2016 64 bits !!!



Il fallait donc trouver une autre solution, plus simple, plus pérenne, et facilement modifiable, et c'est pourquoi j'ai adapté certains tableaux à Libreoffice, produit libre que tout le monde peut télécharger gratuitement et qui rappelle étrangement excel.



Cette solution est intéressante, car elle vous permet de vous familiariser avec un outil de type tableur, et elle vous permet de mieux comprendre les mécanismes de la bourse et du trading.



Toutefois, nous serons toujours obligés de remettre les mains dans le cambouis le jour ou Yahoo finances décide de changer son format de diffusion des données.


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3° LES MECANISMES DE LA BOURSE



Recommandation : 
Ne pas toucher à la bourse si l'on n'a pas de solides connaissances.

3.1 - DEFINITION : LA BOURSE

Comme chacun le sait, la bourse est un marché qui permet :
- à des investisseurs de proposer des fonds à des entreprises ;
- à des entreprises de se procurer des liquidités, pour leur permettre de développer leur activité.



Deux cas possibles : l'investisseur se considère comme :
* un préteur : Il détient "une obligation" = créance sur l'entreprise. Il est rémunéré par un intérêt,
comme un banquier ;
* un associé : Il détient "une action" = droit de vote, + une fraction de droit de propriété de l'entreprise. Il est rémunéré par un dividende, s'il y a des bénéfices



Les principaux marchés financiers
Les marchés financiers sont organisés en quatre marchés distincts :
- Marché des dettes (obligations)
- Marché des devises, ou des changes (forex)
- Marché des actions
- Marché des matières premières.
.
Un peu de vocabulaire :
On distingue aussi le
- marché primaire (introduction en bourse, augmentation de capital) et le
- marché secondaire (échange d'actifs financiers déjà existants) appelé aussi marché de l'occasion.
.
Selon la taille de l'entreprise cotée, on distingue également :
- Marché officiel : grandes sociétés
- Second marché : Procédure d'accès simple :
- engagement minimal de diffusion des titres limité à 10% du capital,
- information du public limitée aux obligations légales des sociétés faisant publiquement appel à l'épargne,
- délai de 3 ans pour amener au niveau de la cote officielle les procédures comptables.
- Marché hors cote :
Procédure d'accès très simplifiée (risquée ?) : marché des valeurs non-admises à la cote officielle ni au second marché.

Le marché est ouvert (en heure Française) :
Francfort : 9h à 20 h
Paris et autres place Europe et Suisse : 9h à 17h35
Paris pour les futures = 22h
USA : 15h30 à 22h
 




Mon conseil : restez sur les marchés à forte liquidité, ne prenez pas de risques, évitez d'être "prisonnier de votre minorité" : le marché officiel offre suffisamment de belles opportunités.


3.2 - COMMENT EST CALCULÉ LE PRIX D'UNE ACTION

C'est le prix ou il s'échange le maximum de titres, pour satisfaire à la fois les acheteurs et les vendeurs.


Précision de vocabulaire :
Vendre = Vendre à découvert = to short.
Cloturer = vendre ce que l'on a acheté.


Historiquement les différents acteurs (courtiers) étaient autour de la « corbeille » ; ils disposaient de carnets d'ordre, et échangeaient leurs titres et établissaient ainsi le prix.
La cotation se faisait « au bruit » : le juste prix étant celui ou les acteurs font le plus de bruit ; puis l'informatique est venue simplifier les transactions.



Un trader comparait la bourse avec le marché de l'art.
Selon lui, on peut acheter aux puces une croûte pour quelques dizaines d'euros.
Par la suite, le tableau peut être présenté à l'authentification, pour vérifier s'il s'agit d'un Rembrandt ...
Si il l'est, rien n'a changé dans le tableau, ni ses molécules, ni son support, mais le prix a changé de manière irrationnelle.

C'est ce qui fait dire au trader que le prix n'a rien à voir avec la valeur ...



Il en va de même pour les actions, dont le prix peut évoluer sans pour autant qu'il y ait une explication rationnelle.

D'où le proverbe : on ne compose pas un portefeuille en prenant de bonnes actions.

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3.3 - COMMENT ACHETER UN TITRE ?

1° Soit en passant par votre banque :
- Frais de gestion de compte,
- Frais de transaction très élevés,



2° Soit en passant par un broker spécialisé
- Pas cher,
- Mais passer par quelqu'un de sérieux, pas par un arnaqueur .

3.4 - SUR QUEL TYPE DE COMPTE ENREGISTRER LE TITRE ACHETE ?

 

Le compte titres classique :
- Tout est possible,
- Les dividendes et les plus values réalisées sont taxés au taux maximum.



Le Plan d'Epargne en Action
Le PEA, a été créé pour inciter les français à financer les entreprises françaises via le marché secondaire, pas pour spéculer.
- Fiscalité avantageuse (seules sont dues les cotisations sociales).
- Attendre 5 ans pour prendre les bénéfices du PEA
- Pas possible d'acheter des produits dérivés (options), et certaines sicav.



Il est donc conseillé d'avoir les deux comptes.

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3.5 - Quels sont les différents types d'ordres de bourse ?

 

L'ordre au prix du marché
- On achète ... quoi qu'il se passe.
Ce type d'ordre est prioritaire sur tous les autres : achat rapide, ou revente rapide ...
- Dangereux si marché à faible liquidité.



L'ordre à cours limité
L'ordre à cours limité permet de fixer une limite acceptable à laquelle on est prêt à acheter ou bien vendre un actif.
L'ordre ne sera pas exécuté si le cours a dépassé la limite fixée.



L'ordre à seuil de déclenchement
Exemple : on possède des actions et l'on prévoit que si le cours de cette action baisse jusqu'à 50 euros, alors il vaut mieux vendre.
Dans le jargon des traders, on parle d'ordre à seuil de déclenchement lorsqu'on est pas encore positionné sur le marché et d'ordre-stop lorsqu'on est positionné et qu'on fixe une limite pour limiter ses pertes.

L'ordre stop suppose de déterminer le montant du stop :

Deux méthodes :

Méthode graphique : analyse des supports et des résistances.
Dans le cas d'un achat, on place son ordre stop juste en dessous du support.

Méthode d'évaluation  en fonction de la volatilité :  Volatilité = différence entre Plus hauts et Plus bas.
Si on achète :
Stop = Prix achat - moyenne de la volatilité sur les 3 derniers chandeliers du barchat.
Si on VADE :
Stop = Prix vente + moyenne de la volatilité sur les 3 derniers chandeliers du barchat.


L'ordre OCO : One cancel Other
Il permet de passer deux ordres simultanément. Lorsque l'un est exécuté, l'autre est annulé.
Par exemple imaginons un investisseur qui souhaite se positionner sur deux titres qu'il a analysé comme à fort potentiels. Il va se positionner sur deux titres en même temps mais n'ayant pas les fonds nécessaires pour se positionner sur les deux, il passe un ordre OCO et attend qu'un de ses deux ordres soit exécuté.



Les ordres liés
Les ordres liés permettent de combiner deux ordres à seuil de déclenchement. Imaginons qu'on achète à 100, on émet alors un ordre "stop-loss" à 95 si jamais le cours baisse trop afin de limiter ses pertes et en même temps un ordre à seuil de déclenchement à 110 dans le cas où le cours monte afin de prendre nos bénéfices sur ce niveau.


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3.6 - CHOISIR LA VALIDITÉ DE SON ORDRE EN BOURSE

 

Une fois le type d'ordre choisi, il faut choisir la validité de celui-ci.
On choisi en fait la durée de temps pendant laquelle l'ordre est toujours valable.
On peut choisir :
"validité ce jour" l'ordre n'est alors valable que pour une journée ,
"validité jusqu'à telle date"
ordre "à révocation".
L'ordre à révocation est alors valable pour une durée infinies à moins qu'on ne l'annule.


4° GÉRER SON PORTEFEUILLE 

 

Votre premier objectif: staying alive.


Votre deuxième objectif : take the money and run.

  V

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/ SUIVRE L'ACTUALITÉ

 

4.1 - RISQUE ET RENTABILITÉ : DIVERSIFIER

Un des meilleur moyen de diminuer le risque total de son portefeuille est de diversifier le portefeuille.



Cependant plus le portefeuille est diversifié, moins il est rentable.



De plus, acheter deux valeurs de même secteur (Casino et Carrefour), ce n'est pas diversifier.



Il est conseillé d'avoir pas plus de 10 lignes d'actions différentes.
Prendre les championnes de leur secteur. Banques, Industrie, Logement, travaux publics, véhicules etc.

Que fait on de free/Iliad, action aux performances remarquables sur un marché déclinant ?

Certains passent 20 à 30 ordres d'achat / vente par jour.

Pour un petit portefeuille, 5 lignes de titres de 3000 euros chacune est bien.



Éviter les smallcaps ou sociétés peu liquides, somme toute trop risquées (mais susceptibles aussi d'offrir de belles perspectives ... si vous aimez vous faire peur.)

4.2 - PILOTEZ VOTRE STRATÉGIE

Chaque fois que vous vendez un titre, vous faites un bénéfice ou une perte.

Pédagogiquement il est conseillé d'avoir un carnet de bord, (comme les pilotes).

Vous y retranscrirez ce que vous avez fait, pourquoi, comment cela s'est soldé, et ce qu'il faut en conclure.

Il est conseillé pour chaque opération de se positionner en visant une plus value de 10 %. En dessous ce n'est pas intéressant, du fait des frais bancaires, et du fait des erreurs d'appréciation qui peuvent se produire.

 

 

4.3 - SUIVEZ L'ACTUALITÉ

 

DE L’ÉCONOMIE :

- Taux d'intérêt de la BCE
- Taux d'intérêt de la réserve fédérale
- Rumeurs
- Inflation : est ce du au pétrole, ou aux céréales ? En fonction, on réoriente la composition de son portefeuille.
- Hausse des monnaies (Euro, Dollar, Yen) ; selon la position de l'entreprise à l'international.

Réflexion sur les secteurs porteurs de demain : les nouvelles molécules médicales, les  microprocesseurs, les voitures autonomes, le train à très grande vitesse, les financières comme Visa ou Mastercard.

Réflexion sur les poids morts : la photo argentique, les médicaments tombant dans le domaine public, etc.

DU SECTEUR


- Hausse des matières premières

Exemple : une hausse du cours de l'acier peut influer sur certaines activités industrielles ...

DE L'ENTREPRISE :
- Un rapprochement d'entreprises (fusion, OPA, etc)
- Prévision de chiffre d'affaires etc.
- Rentabilité (bénéfice / cours).
En théorie à comparer avec le taux des obligations d’État à 10 ans ... Très bas en ce moment.


C'est donc un travail de recherche préalable indispensable pour connaître la valeur d'une société.

L'on doit scanner en permanence l'actualité du secteur, de l'entreprise, les communiqués de presse, le must étant d'anticiper si possible, ses publications ...



On s'intéressera au marché des matières premières de l'entreprise ; (prix de l'acier, du caoutchouc, et incidence sur Arcelor, Michelin, etc)



Les différentes sources d'informations devront ensuite permettre de déterminer l'incidence sur le chiffre d'affaires, donc sur le résultat, et donc sur le patrimoine de l'entreprise.



On ajuste ou on pondère les valeurs obtenues, en fonction de la stratégie commerciale suivie, de la politique salariale, ou environnementale, etc.







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5° ANALYSE FONDAMENTALE 

 

(FINANCIÈRE / COMPTABLE)

On commence tout d'abord, d'un point de départ qui est le dernier bilan de l'entreprise, et on calcule au minimum, deux types de valeurs :


5.1 - LA VALEUR PATRIMONIALE
Elle est donnée par le bilan,
Il s'agit d'une valeur « à la casse » qui ne tient pas compte des « hors bilan » :
- Évaluation des actifs en coûts historiques : mais l'immobilier varie ... faut il faire des retraitements ?
-Risques latents : traquer dans les annexes s'il existe des coûts cachés.
On en profite pour étudier la structure de l'entreprise, sa liquidité, etc.
On peut également analyser l'entreprise au moyen de ratios simples :
- actif net par action : mesure ce que vaut une action "à la casse"
- dettes / cash flow : mesure sa capacité à rembourser
- dettes / capitaux propres : mesure l'autonomie de l'entreprise






5.2 - LA VALEUR DE RENTABILITÉ
Une fois que l'on a une approche patrimoniale, on peut calculer une valeur de rentabilité.
Suppose de bien choisir ses taux ...
Ensuite calcul de :



5.3 - LE PER
Assez proche de la notion de rentabilité :

Le PER ou price earning ratio, = cours / bénéfice net d'une action.

Cette méthode assez simpliste ne tient pas compte de la structure de la société (trésorerie, endettement, etc).
Le PER permet d'évaluer un titre par rapport aux sociétés du même secteur : plus le PER est faible, plus l'action est considérée comme bon marché.
En général, on a pour habitude de l'utiliser pour des sociétés bénéficiaires, et comparables ( (mêmes normes comptables, mêmes taux d'inflation du pays.)



Selon Wikipedia, le PER s’interprète comme ceci :
0 à 10 : L'action est sous évaluée ...
Ou les bénéfices de la société sont supposés être bientôt en déclin.
10 à 17 Ratio généralement considéré comme bon.
17 à 25 : L'action est surévaluée ...
... ou il y a croissance des profits depuis les dernières annonces.
Plus de 25 : L'action fait l'objet d'une bulle spéculative ...
... ou de forts profits sont attendus dans le futur



Il est surtout intéressant de comparer le PER de l'action qui nous intéresse avec le PER d'actions du même secteur.
Une anticipation des résultats peut être obtenue en étudiant l'augmentation du chiffre d'affaires (entre autres).



5.4 - LE COEFFICIENT BETA.

Le coefficient Beta est une analyse des variances, il compare la variation du titre avec la variation d'une population plus grande (le CAC40, le SBF, Dow Jones, etc).

De fait, ne soyez pas étonnés si le Beta d'une action publié par Yahoo est différent du Beta publié par Google ou Boursorama.
Vous trouverez sur internet la formule de calcul du Beta ; c'est de la statistique pure, assez simple à comprendre.

Comment interpréter le Beta ?

Une action qui a un Beta de 1.20 signifie que quand le cac augmente de 1 %, l'action augmente de 1.20 %.

Une action qui a un Beta de 1.20 signifie que quand le cac diminue de 1 %, l'action diminue de 1.20 %.

A l'inverse, une action qui a un Bêta de 0,7,   variera moins violemment que son marché de référence : si le CAC 40 varie de 10%, elle devrait effectuer un mouvement de 7% seulement.

Autrement dit, les actions dont les beta est inférieur à 1 sont les actions les moins risquées, ce sont des actions dites "de bon père de famille".

 Le beta est donc un outil pour mesurer le risque, il permet de mettre en place une stratégie pour diversifier le risque.


5.5 - ON CROISE LES INFORMATIONS.
Une fois vos valeurs retenues, votre travail sera :
- Avant l'ouverture : information
- 15 secondes pour scanner le graphe de chaque titre ;- day trading (période de quelques minutes) / & Swing trading (quelques jours):  étude du franchissement des résistances, on prend ses 10 % et on s'en va.
- Entre midi et 14 heures il ne se passe jamais rien alors ... ?
- Après la clôture : information / analyse




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6° L'ANALYSE TECHNIQUE (STATISTIQUE)

 

6.1 - DÉFINITION



L'analyse technique fait appel à des méthodes statistiques et/ou graphiques, pour prévoir, à partir d'éléments du passé, l'évolution future du cours de bourse d'une action.



Disraely disait : "il y a trois types de mensonges : les mensonges, les satanés mensonges, et les statistiques".



Cette méthode  est très peu scientifique, est davantage basée sur l'étude de la psychologie des intervenants en bourse. Principe de la prophétie autoréalisatrice : quand on croit aux choses, elles arrivent. Il faut savoir que plus de 90 % des ordres en bourse sont passés par ... des ordinateurs.
Et ces ordinateurs, faute de mieux, étudient le comportement passé d'une action pour anticiper son futur.


Il convient toutefois de prendre conscience que les ordinateurs ont pris le pouvoir depuis longtemps : 60 % des opérations sont faites en Trading Haute Fréquence (ordres sur une période avoisinant le millième de seconde).
De fait la réussite de l'opération suppose d'avoir l'information avant les autres, ce qui suppose :
- d'avoir un réseau plus  rapide qu'internet
- de louer des serveurs près des places boursières (NYSE),
- et d'utiliser des technologies rapides de communication,  telles que les émetteurs micro ondes, et non pas de vieilles technologies dépassées comme la fibre optique.

Quelle est la place du particulier dans ce jeu là ... Il sera le petit poisson qui peut tout juste espérer suivre le gros poisson pour récupérer des miettes.


En face de cette approche statistique, l'analyse fondamentale, très comptable, n'est pas sensée prévoir l'évolution d'un titre en bourse. Celui qui se contente de l'approche comptable est déjà mort. Cela s'explique : les chiffres qui sont à notre disposition sont souvent ceux de l'année passée, et le cours, normalement, prend déjà en compte ces différents paramêtres.
De plus comme elle est assez peu utilisée, elle passe à côté de nombreuses pépites qui mériteraient davantage de reconnaissance.

Un trader disait : les indicateurs techniques ne servent qu'à jouer ; les fondamentaux c'est déjà passé ...

Les statistiques ne s'appliquent bien évidemment que sur une population importante : si quelques dizaines d'actions s'échangent chaque jour, il est évident que les statistiques n'apporteront rien de fiable.


Toute la réussite va être sur un suivi régulier, et un temps d’accès à l'information qu'on souhaite le plus court possible.

Pour notre étude, nous croiserons différents critères, appartenant aux deux familles de méthodes, afin de pouvoir décider en connaissance de cause, et d'avoir de bons résultats.

Il faudra ensuite paramétrer ses ordres en véritable professionnel.
Celui qui garde ses titres 2 ans est lui aussi acculé à la ruine.


On gardera à l'esprit qu'il s'agit d'une méthode, qui fournit des éléments, mais qui n'a pas de valeur absolue : c'est ensuite à l'utilisateur de gérer.

Mieux : il est même admis que cette méthode fonctionne ... deux fois sur trois. Aussi :
- Avant d'acheter, attendre d'avoir une perte virtuelle.
- Autrement dit : si on a 2 gains consécutifs, (qu'on soit positionné ou non), il existe un risque de perte sur la transaction suivante.




UTILISATION PRATIQUE : SI VEUT ACHETER :

- 1° S'assurer que la tendance générale est haussière.

(Tendance haussière : si les hauts sont toujours plus hauts)

- 2° Achat sur un retour de prix contraire à la tendance (=baisse).

 

6.2 -GRAPHIQUES

- Courbes (cours / volumes)

- Tendances, bollingers (cours / résistance / support)

- Bougies japonaises (utilisées il y a quelques siècles pour prévoir le cours du riz)

- Triangles, drapeaux, formes, biseaux, gaps, etc.

 

6.3 - INDICATEURS

Il faut choisir les indicateurs qui nous paraissent les plus pertinents, si possible 3 ou 4 au maximum. Et panacher dans les catégories suivantes :
- Tendance
- Momentum / Force / Elan
- Philosophie

6.3.1 - INDICATEUR DE TENDANCE

Il est très important de connaître la tendance du titre.

Moyenne Mobile : 
Peut etre arithmétique (MMA), exponentielle (MME), triangulaire, pondérée ou ajustée par les volumes.


En général on utilise les MM20 (sur les 20 derniers jours) et les MM50 (à 50 jours).

Les MM exponentielles sont plus réactives car forte pondération accordée aux événements récents.
C'est un indicateur pas très efficace si utilisé seul, car signal par définition très en retard.

Exemple : Hausse prévue quand la MMA20 vient couper la moyenne longue MMA50 en passant au-dessus de cette MMA50.


MMH MMB 






Ici on calcule deux moyennes mobiles, sur une période de 3 jours (pour faire du day trading) :


- Une Moyenne mobile des plus bas = support 

- Une Moyenne mobile des plus hauts = résistance



Le potentiel de gain = (écart entre MMH et MMB)

Le gain = (mise x Objectif %) - frais


MACD : Moving Average Convergence Divergence :

Différence entre deux Moyennes Mobiles Exponentielles de périodes différentes, généralement celles à 12 et 26 jours.

La MACD(12,26,9) est généralement utilisée ; c'est la MME26 - MME12.

A cela s'ajoute la ligne "signal" = MME9jours.

Exemple : Hausse prévue quand la MACD traverse à la hausse la ligne de signal (la MME9). 

Hausse prévue quand MACD>9 et traverse à la hausse la ligne zero

La MACD donne un signal plus précoce que la MM, mais plus un indicateur signale tôt, plus il a tendance à se tromper.
Aussi il est conseillé de valider en vérifiant que le signal et la MACD sont du même côté pendant un minimum de 14 séances ...


On achètera si :
- Prix d'entrée > ouverture du jour, ET
- MACD > 0 depuis au moins 2 périodes (y compris période en cours)

On vadera si
- Prix d'entrée < ouverture du jour, ET
- MACD < 0 depuis au moins 2 périodes (y compris période en cours)





Bollinger
Il s'agit de deux bandes construites autour de la moyenne mobile à 20 jours, avec + ou - 2 écarts types.
Naturellement vous pouvez jouer sur le nombre d'écart type.

Interprétation : 

 - Les changements de prix ont tendance à se produire après un resserrement des bandes.

- Quand les prix sortent assez nettement d'une bande, une poursuite de la tendance s'ensuit. 

- Quand un cours touche un bord de bande, il a toujours tendance  à aller ensuite sur l'autre bord de l'autre bande. 

Dans leur analyse, les traders utilisent un jargon qui traduit leur objectif de gestion :  "Hors Bolli UT5" signifie qu'ils veulent les cours en dehors de la bande de Bollinger, en unité de temps 5 minutes.
Selon leur objectif, on peut etre en UT1, UT5, UT30 ...
UT1 = veut les cours à la minute, avec dans l'idée de les garder 1 heure.
UT30 = veut garder les titres 5 ans ...


DMI : Directional Mouvement Index ;Parabolique SAR Stop And Reverse;
... Et plein d'autres.


6.3.2 - INDICATEUR DE MOMENTUM (Anglais = élan)

RSI : Relative Strenght Index
En général on utilise un RSI sur 9 jours, ou 14 jours.
Le RSI peut etre utilisé en intraday,
Il est déconseillé sur les cycliques.

Définition :  RSI=100-(100/1+M)
M=moyenne des hausses-Moyennes des baisses
Sur X deniers jours


Si RSI > 50 alors acheter
Si RSI < 50 alors vendre
Si RSI (14 jours) > 70 alors on est en surachat
Si RSI (14 jours) < 30 alors on est en survente

Si RSI (7 jours), prendre comme bornes 20 et 80
Si RSI (14 jours), prendre comme bornes 30 et 70 
Si RSI (21 jours), prendre comme bornes 35 et 65  

Si on se positionne sur du court terme, on peut utiliser les paramètres suivants :
 Si RSI (2 jours), prendre comme bornes 10 et 80 
ET : N'ACHETER QUE si prix > MM200 jours (pour éviter les soucis si tendance baissière). 

De même on peut vader à la cloture si RSI2 >=90. Et on  cloture si RSI2 <=20.


CCI (Commodity Channel Index)
Calcul d'un cours moyen (+haut + bas cloture) que l'on compare par rapport à la moyenne mobile, sur 14 jours.
CCI>100 indique une forte hausse
CCI<100 indique une forte baisse

Deux seuils significatifs, +100 et -100. Tout passage au dessus des 100 nous indiquera un titre survalorisé. Le passage sous -100 indiquera une sanction excessive à court terme.


Stochastique

 La stochastique se calcule comme suit :
Stochastique (n périodes) = [ ( C - PBn ) / ( PHn - PBn ) ] x 100
Avec pour variables :
• C : Le cours du jour
• PBn: Le cours le plus bas sur la période de calcul.
• PHn: Le cours le plus haut sur la période de calcul.

La Stochastique est un oscillateur très réactif et volatil. Ainsi, il nécessite d’être filtré par un second indicateur % K qui est la moyenne mobile de l’indicateur Stochastique.
% K = Moyenne Mobile (Stochastique, n),
% D = Moyenne Mobile (% K, n)


Survente si %k < 20
Vendre si %k <50
Acheter si %k >50
Surachat si %k > 80

Momentum
Le momentum est la soustraction du cours du jour avec le cours x jours auparavant. Généralement on calcule le momentum sur une période de 12 jours.




Autrement dit, le panachage de ces deux types d'indices peut consister à prendre les indications du RSI  et des MM, ou du RSI et des Bollis.

6.4 - INDICATEURS PHILOSOPHIQUES :

- Suite de Eliott

- Fibonacci

La suite de Fibonacci est très connue :  0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,144 etc.

A l'origine elle a été établie en 1202 par Leonardo de Pisa également appelé Fibonacci pour résoudre le problème suivant :

« Un homme met un couple de lapins dans un lieu isolé de tous les côtés par un mur. Combien de couples obtient-on en un an si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple à compter du troisième mois de son existence ? »

En divisant un nombre par son voisin, le résultat tend vers  une constante, appelée le nombre d’or, égal à 1,618. La partie décimale donne 61,8%.
Exemple : 55/89 = 89/144 = 0,618
D’autres ratios peuvent être ainsi calculés :
- deux places : 21/55 = 55/144 = 0,382 = 38,2%- trois places : 13/55 = 34/144 = 0,236 = 23,6%
Cette méthode ne doit être utilisée en bourse que dans des tendances claires.

Pour les traders, comme on vient de le voir, la suite sera la suivante : 23,6%, 38,2%, (50%), 61.8%, et 78,6% ...

Idée : si le marché monte, il vient ensuite une correction qui fait perdre au marché 23.6 %, ou 38.2 %, ou 50 %, ou 62 % des gains ...

Le seuil de 23.6 % dans la pratique, est assez rare.

La première étape consiste à repérer une tendance, son sommet et son creux.  

L'étape suivante est de placer des traits horizontaux sur les niveaux de pourcentage désirés. 
Ces traits sont alors des résistances et des supports. 

Dans le cas d'une consolidation à la baisse, la cassure du support révèle une forte probabilité que les cours continuent vers le support suivant. 
A l'inverse, quand le support n'est pas brisé, il y a une forte probabilité que les cours remontent vers la droite de résistance. 




Ces pourcentages sont connus de tous les traders et analystes techniques. 

Ainsi, si tout le monde agit en même temps sur ces niveaux, cela renforce la validité de cette méthode et c’est pour cela aussi qu'elle marche.

Néanmoins, les ratios de Fibonacci ne sont pas une formule magique qui fonctionne à tous les coups. Tout d’abord, ils constituent des zones et non pas des niveaux très précis, même si cela fonctionne bien en général. 

Pour des stop-loss par exemple il vaut mieux ne pas les placer exactement à ces niveaux mais plutôt laisser une marge.





6.5 - EXEMPLES

 

Pour ceux qui ne veulent pas utiliser les moteurs proposés par les sites web de bourse, il vous faudra rapatrier les cours de bourse, et utiliser un logiciel, ou un tableur.



Au cas présent, nous allons étudier des tableaux libreoffice qui fonctionnent grâce aux données à télécharger sur yahoo finances ;
Toutefois vous pourrez télécharger les données sur d'autres sites. Plusieurs possibilités :

1°) Aller sur https://finance.yahoo.com  où vous pouvez mettre en place une liste de surveillance des cotations boursières sous la rubrique « mon portefeuille ».

Ensuite vous exportez le fichier excel, et pourrez l'exploiter dans votre feuille préférée.  

2° Autre technique : utiliser google spreadsheet (largement documenté sur le sujet).  Mais il existe plein d'autres sites du même style.

3°) Un autre parmi les principaux serveurs, le dénommé Alpha Vantage, offre gratuitement la possibilité de consulter:
- toutes les cotations des actions, monnaies, etc 
- de toutes les places financières,
-  sur un historique de  100 jours, 
- avec des indicateurs techniques (MACD entre autres),
- et offre même la possibilité de rapatrier les cours en intraday (à la minute, à l'heure, demi heure, quart d'heure) pour les principales places américaines (NYSE, Nasdaq ...) mais malheureusement Paris n'y est pas, ou du moins pas encore.
 Autant dire, pour ceux qui veulent faire des allers/retour, ce site est une mine d'or. De plus il  utilise le même code de valeurs que Yahoo : c'est donc plus facile d'utilisation. 



Attention : les codes des valeurs diffèrent selon les sites :
Un exemple :  Téléchargements des cours :

Michelin sur Yahoo : code action = ML.PA
Michelin sur Google : code action = EPA.ML
Michelin sur Nasdaq code action = MGDDF  ...

Carrefour sur Yahoo : code action = CA.PA
Carrefour sur Google : code action = EPA.CA
Carrefour sur Nasdaq code action = CRERF  ...

Regardez donc bien sur le site concerné comment est codée la valeur ...



Le téléchargement se fera, selon les sites, soit au format csv (pour votre feuille de calcul préférée), soit au format json, en vue d'inclure ces données sur votre site web.


C'est parti !


Tout d'abord :


Ici vous avez la liste, (toute bête) avec code Yahoo, classée par secteur, des (environ) 750 entreprises côtées en France.


https://www.dropbox.com/s/4e5y1dpfrvludjh/ACTIONS-FRANCE-SECTEUR.ods





PREMIER TABLEAU : LES POINTS PIVOTS


La méthode des points pivots est une des plus ancienne ; elle est surtout utilisée pour les marchés à forte liquidité : indices, grosses capitalisations.

On complète ses indications en observant les volumes échangés, pour voir si les mouvements sont significatifs.

Le principe est simple :

L'idée est de se pencher sur les variations des prix des actions de la veille,
- à l'ouverture,

- le plus haut,
- le plus bas,
- la clôture,

Et de construire un « point pivot », qui est la moyenne de ces trois valeurs.
P = ( B + H + C ) / 3

Puis de calculer par rapport au Point Pivot 3 niveaux de résistance, et 3 niveaux de support :

Résistance = plafond = pour vérifier la hausse de la valeur
R1 = ( P x 2 ) - B
R2 = P + ( H - B )
R3 = H + 2 x ( P - B )

Support = plancher = pour vérifier la baisse de la valeur
S1 = ( P x 2 ) - H
S2 = P - ( H - B )
S3 = B - 2 x ( H - P ) 

Il existe d’autres méthodes de calcul (d’autres pondérations).

On interprète comme suit :
Si on franchit le pivot en direction de la résistance (plafond), cela traduit une tendance positive.
On passe alors acheteur.

Si on franchit le pivot en direction du support (plancher), cela traduit une tendance baissière.
On passe alors vendeur.


Exemple de déroulement d'un trade (selon abcbourse) :

L’on prévoit ici une hausse, car il y a passage en hausse du pivot :

On passe acheteur sur la valeur,
On positionne une vente stop de sécurité (ordre à seuil de déclenchement) juste sous le niveau du pivot.
Ainsi, en cas de faux signal, nous sortons tout de suite de la transaction et limitons les pertes. Une fois entré dans cette position, notre premier objectif de hausse est R1.

- les cours montent et atteignent R1 :
Notre nouvel objectif de hausse est R2. Pour protéger les bénéfices que nous avons déjà engrangés, nous remontons notre vente de sécurité juste sous la résistance R1.

- les cours montent et atteignent R2
Nous pouvons décider de prendre nos bénéfices, en tout ou partie, ou bien de continuer à rester en position si nous estimons qu'il reste un potentiel complémentaire. Dans ce cas, pour protéger les bénéfices que nous avons déjà engrangés, nous remontons notre vente de sécurité juste sous la résistance R2









En raison de la nouvelle politique de Yahoo, il n'est plus possible de rapatrier les cours de plusieurs actions en même temps par le biais d'une macro.

Il faut donc se créer   sur yahoo un compte, puis un portefeuille (virtuel) d'actions.
Le processus est très intuitif, mais vous pouvez procéder comme suit :

aide-yahoo.pdf



Ensuite on pourra récupérer les informations qui nous intéressent, formalisées dans le format qui nous convient.

A noter qu'on peut personnaliser les informations affichées : Par "créer une nouvelle vue" on peut ajouter des colonnes : PER, BNPA, Moyennes mobiles, etc.

Ne pas oublier de donner un nom à la vue ainsi créée.


Vous pouvez également importer ou exporter des données dans votre portefeuille.




Ici, deux listes que vous pouvez importer : 

(Faire clic droit et enregistrer la cible sous)



Et une liste plus complete :



Ce dernier modèle étant détaillé par secteur (pour l'importer dans des portefeuilles, sur Yahoo par exemple) :











Voici donc une copie d'écran du site Yahoo / mes portefeuilles :




Pour la petite histoire, Yahoo vous demande de donner un nom à votre portefeuille ; j'ai appelé le mien "Everest" ; clin d'oeil à mon ami voisin qui est alpiniste. 

Vous constatez que dans mon portefeuille il n'y a pas que des actions, mais aussi des indices. J'aime bien en effet savoir comment se comporte le CAC40, le baril de pétrole, et le cours du chocolat. On peut aussi suivre le prix du baril de pétrole US (= le WTI), ou le baril de pétrole Anglais (= le Brent).

J'aurais pu tout aussi bien utiliser d'autres indices, comme le SBF120 ou le SBF 250, ah pardon, le Cac-All-Tradable, puisque c'est le nouveau nom de celui ci.

On injectera toutes ces informations dans notre tableau au moyen d'un copier/coller.


Cela permettra de calculer les points pivots des actions.


Vous pouvez télécharger le tableau ici :





 DEUXIEME TABLEAU : BANDES DE BOLLINGER ET DIVERS.


J'ai développé pour mon propre compte un tableau qui permet deux choses :

1e fonctionnalité : FAIRE UNE SYNTHÈSE POUR PLUSIEURS ACTIONS :
- de l'historique des ordres de bourse passés, et de comment ils se sont soldés ;
- des indicateurs qui ont motivé les ordres passés.
- de recenser les indicateurs, pour choisir sa stratégie,


Rappelons en effet qu'un "journal de bord" est indispensable à tout boursicoteur qui veut savoir où il va.









2e fonctionnalité : SUIVRE UNE ACTION EN PARTICULIER 
- rapatrier au moyen d'une macro Libreoffice pour Linux l'historique des cours d'une action,
- dessiner l'évolution du cours, et les bandes de Bollinger.

Ce tableau peut facilement être adapté pour Windows.
(En effet,  linux et windows n'ont pas la même façon de gérer le téléchargement des données).


Ici le tableau qui vous permettra de vous amuser avec Bollinger.











Autres tableaux à venir :)






COMPLEMENT :
VOUS N'AVEZ PAS LIBRE OFFICE ?
Vous pouvez le télécharger ici, c'est gratuit !





ET POUR CONVERTIR UN FICHIER JSON ?

Votre moteur de recherche préféré est votre ami !

http://convertcsv.com/json-to-csv.htm

ou

http://www.csvjson.com/csv2json


https://json-csv.com/



Bonus :

Quelques adages philosophiques :

Un tient vaut mieux que deux tu l'auras

Acheter la rumeur et vendre la nouvelle
Les rumeurs entraînent des hausses de cours.
Une fois cette rumeur confirmée la hausse s’arrête.
Il est donc judicieux d'acheter lors de la rumeur et de vendre lorsque la nouvelle se confirme.
Acheter au son du canon et vendre au son du clairon
Il est préférable d'acheter lorsque la situation économique est mauvaise car les cours sont bas et de vendre lorsque les cours sont remontés donc quand la situation s'est améliorée. 
Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel
Les cours ne peuvent pas être en hausse constante.
Si ça monte, c'est que la hausse est déjà consommée.
Préférez les filles aux mères
Lors d'une période de turbulence et de trouble économique il est moins risqué d'investir dans une filiale que dans une maison-mère. En effet, une maison mère sera toujours plus atteinte en cas de crise.
Quand Wall Street éternue, la bourse de Paris s'enrhume
 

Mieux vaut se couper la main tout de suite que le bras plus tard
Il faut savoir mettre des stop loss et minimiser ses pertes lorsqu'une position est défavorable.
Quand il y a un changement de tendance, il faut rapidement constater la perte du fait qu'on est dans le mauvais sens.

Ne jamais chasser le dernier euro
Il ne faut pas être trop "greedy" ou gourmand, si vous avez une position très favorable, il ne faut pas essayer d'atteindre absolument le niveau le plus haut pour vendre, même si les avis restent positifs.
La bourse brûle toujours ce qu'elle a adoré
La bourse a tendance à créer des bulles spéculatives en privilégiant un secteur d'une manière excessive. Ces bulles peuvent alors éclater.

On ne rattrape pas un couteau qui tombe
Il ne faut pas investir dans un titre chutant dans une situation économique normale. Si le titre chute sans raison,son cours est instable et il faut donc prendre gare au tranchant.
Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier
En diversifiant son portefeuille on a un taux de rentabilité moindre mais en cas de crack boursier on minimise ses pertes.
Ne jamais suivre les moutons, les moutons on les tond
Suivre aveuglement les majorités des investisseurs n'est pas toujours une bonne idée, vous pouvez rater de bons investissement ou bien suivre une tendance qui va droit dans le mur.

Quand les pétrolières montent, la baisse est proche 

Les grosses lignes font les gros gains

«Vendre en mai et s’en aller jusqu’au jour de Saint Leger». 
 (mi septembre).
En effet, la bourse n'augmente pas beaucoup pendant les mois "chauds".